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26/11/2014 00:00

 

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La sorcellerie au cœur du recueil Sirène des sables

Onze écrivaines congolaises écrivent sur le monde invisible et ténébreux des sorciers.

Le mercredi 26 novembre 2014 à 16:06:13 - 0 commentaire

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La littérature congolaise s'enrichit et s'écrit au rythme de sa production et de sa publication. Elle se complète et se dynamise. Du choc des faits sociaux, des idées ont fait naître une œuvre réalisée par onze femmes de la plume : Sirène des sables, aux éditions l'Harmattan (212 pages, 19,50 €). L'ouvrage sera disponible à partir du 2 décembre 2014.

 

Témoins oints d'un vécu qui délie les langues et verse les larmes, à chaque coin du pays. Elles ont pris l'initiative – au gré de leur disponibilité – selon le pôle de leur établissement, de partager et de restituer, sans gants, sous forme d'Anthologie de nouvelles, en série, le phénomène de la sorcellerie.

 

Une sorcellerie qui endeuille les familles et décime la société. Une sorcellerie qui rampe depuis la nuit des temps, ronge et empoisonne l'existence, dans tous les milieux, devenant une plaie incurable au Congo et dans la diaspora. Une sorcellerie qui s'importe et s'exporte, par cooptation et associations secrètes mais aussi par initiations et legs.

 

 

Sirène des sables est une belle brochette garnie de nouvelles assaisonnées, macérées et pimentées par des mains de femmes. Ce repas copieusement servi sur le plateau de la littérature a été savamment préparé par Lydia Évoni, Assia Printemps Gibirila, Liss Kihindou,

 

Binéka Danièle Lissouba, Evelyne Mankou, Pénélope-Natacha Mavoungou-Pemba, Marie-Françoise Moulady Ibovi, Gilda Rosemonde Moutsara-Gambou, Huguette Nganga Massanga,, Jussie Nsana, Marie-Léontine Tsibinda.

 

Les femmes viennent de donner à la littérature congolaise une contribution appréciable et délectable d'expression française. La Francophonie a l'honneur de se mettre à table pour déguster ces mets succulents et Sirène de sables  meuble et ennoblit la langue française.

 

(merci à Bernard NKOUNKOU