BALADE DE LA DERNIERE NUIT OU JAZZY WEATHER

31/10/2019 23:26

 

 article paru dans FACEBOOK AMINA JOURNAL DE LA FEMME AFRICAINE ET ANTILLAISE

 

Littérature / Assia Gibirila / Balade de la dernière nuit
LE DUKE NE MEURT JAMAIS

Parce qu’il faut défendre le droit et la liberté. Ces mots très simples peuvent en partie résumer l’écrivaine Assia Gibirila. Depuis 2009, la romancière a publié une dizaine d’ouvrages. Et tous ont un ADN commun. Le respect de l’humain est au centre de leur préoccupation littéraire. La reconnaissance du droit des femmes fait ainsi l’objet d’un engagement permanent. Une écriture en contact constant avec la réalité. On peut rappeler qu’Assia, écrivaine de talent, est également assistante sociale.

Ce dernier livre appartient à la même lignée. Cette fois, l’auteure explore l’histoire du jazz, genre musical dont l’origine est profondément liée à l’esclavage. Un travail de dix ans qui a commencé en 2002, à la mort du batteur Oliver Johnson, assassiné dans le trou des Halles. La violence, le racisme… l’horreur de la plantation. Une histoire, une musique et l’écriture qui remonte le fleuve.

« On ne peut parler de cette musique d’émotion et de contestation sans parler de ses origines, de l’Afrique, l’esclavage, la condition des Noirs américains… », expliquait-elle en septembre, à Cotonou, lors des 1ères rencontres du Livre. Un bouquin indispensable, comme l’ont été avant, les ouvrages de Tony Morrison, de Ralph Ellison, de Chester Himes...

Balade de la dernière nuit, édit. Savanes du continent (18 euros, plus frais de port)
Contact : https://assia-printemps-gibirila.webnode.fr/